L’entreprise de demain : le télétravail ?

L’entreprise de demain : le télétravail ?

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le télétravail se démocratise de plus en plus. Certains se demandent même si nous ne sommes pas en train de mettre un pied dans l’entreprise de demain.

Qu’est ce que le télétravail ?

Le télétravail est une organisation du travail permettant aux collaborateurs d’exercer leur activité professionnelle en dehors des locaux de l’entreprise. Le télétravail est d’ailleurs permis grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Ainsi les salariés peuvent travailler chez eux. Cette nouvelle manière de travailler se propage rapidement à travers l’Europe, surtout depuis l’épidémie du Coronavirus.

Le télétravail particulièrement apprécié des salariés !

Le sondage Opinion Way a démontré, en mai 2020, que 85% des télétravailleurs souhaitaient continuer à télétravailler. Cela s’explique notamment grâce aux nombreux avantages non négligeables que procure le télétravail aux salariés : 

  • Pas de perte de temps dans les transports,
  • Permet de gagner en autonomie et en responsabilité,
  • Permet une meilleure concentration (le salarié est seul, dans un endroit calme contrairement aux open spaces des entreprises),
  • Permet un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée.

L’étude Bodet Software affirme que 72% des dirigeants et managers croyaient fortement au potentiel du télétravail en Juin 2020. En effet, le télétravail regroupe également beaucoup d’avantages pour les employeurs :                                                                            

  • Permet une réduction de l’absentéisme et des retards, 
  • Permet une meilleure intégration des collaborateurs ayant des contraintes familiales importantes,
  • Permet une réduction des frais généraux et des dépenses, 
  • Recense une augmentation de la motivation et de la compétitivité de ses salariés.

Les inconvénients du télétravail 

D’après le sondage Opinion Way de juin 2020, les 3 principaux inconvénients sont :                                                                                                  

  • Un manque de contacts avec ses collègues ou son manager
  • Un moins bon équipement informatique et installation
  • Un risque d’isolement

Les attentes des télétravailleurs 

Selon le sondage Opinion Way de juin 2020, les télétravailleurs aimeraient :                                                                                                     

  • Du matériel informatique plus performant (ordinateurs, imprimantes…)
  • Une indemnité compensant les dépenses supplémentaires (électricité, chauffage…)
  • Etre mieux équipé en termes d’installation (fauteuil, bureau…)
Le plan de développement des compétences : définition et modalités

Le plan de développement des compétences : définition et modalités

Chaque employeur se doit d’assurer l’adaptation de ses salariés à leur poste de travail. Avec les nombreuses évolutions technologiques, les employeurs doivent également faire en sorte que le personnel maintienne leur capacité à occuper le poste. Cela passe par des actions de formation proposées dans le cadre du plan de développement des compétences, anciennement appelé plan de formation.

Qu’est ce que le plan de développement des compétences?

Anciennement appelé plan de formation, le plan de développement des compétences est un document qui rassemble l’ensemble des actions de formation sélectionnées par l’employeur pour ses salariés. Aucune obligation pour l’employeur de mettre en place un plan de développement des compétences. Néanmoins ce dernier est fortement recommandé. Bien que la loi ne vous oblige en rien d’établir ce document, il est difficile de s’en passer. En effet, vous avez l’obligation de maintenir l’employabilité de votre personnel.

Que comprend le plan de développement des compétences ?

On distingue 2 types d’actions de formation au sein du plan de développement des compétences :

  • Les actions de formation obligatoires, en application d’accords ou conventions collectives. Le Code du Travail définit d’ailleurs une formation obligatoire comme “ toute action de formation qui conditionne l’exercice d’une activité ou d’une fonction, en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et règlementaires”

Ces formations permettent d’acquérir des compétences pouvant directement être utilisées dans le cadre des fonctions du salarié. Elles sont obligatoirement dispensées durant le temps de travail du salarié et ce dernier maintient l’intégralité de sa rémunération. Ainsi, le salarié se voit obligé d’accepter la formation. Un refus constitue une faute pouvant entraîner un licenciement.

  • Les autres actions de formation, dites non obligatoires.

Ces formations permettent d’acquérir des compétences que le salarié n’a pas à utiliser s’il reste à son poste. Mais elles lui permettront d’obtenir une évolution professionnelle en interne ou en externe. Que la formation soit dispensée pendant ou en dehors du temps de travail, l’employeur doit obligatoirement recevoir l’accord écrit du salarié de suivre cette formation. Si le salarié accepte, il doit définir avec son employeur la nature des engagements pris par l’entreprise si la formation suivie est concluante (changement de qualification, augmentation de la rémunération…). Le refus de suivre une telle formation ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement.

Le plan de développement des compétences peut également prévoir d’autres actions comme :

  • le bilan de compétences,

  • la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE),

  • ou encore la lutte contre l’illettrisme.

Qui est concerné par le plan de développement des compétences ?

Le choix revient à l’employeur. Il est libre de choisir les salariés qu’il souhaite faire bénéficier d’une formation. Attention, ce choix ne doit pas présenter de caractère discriminatoire envers un salarié en raison de sa situation familiale, son orientation sexuelle, son âge, son origine ethnique ou encore ses activités syndicales.

Le salarié peut également demander (à l’écrit ou à l’oral) à son employeur de suivre une formation prévue par le plan de développement des compétences. Ce n’est qu’après avoir obtenu l’accord de l’employeur que le salarié peut bénéficier de la formation souhaitée.

Et après avoir suivi une formation ?

À la fin de la formation, l’organisme de formation remet une attestation au salarié.

Lorsque le salarié a suivi une formation d’adaptation au poste de travail ou liée à l’évolution ou maintien dans l’emploi, il réintègre son poste.

Lorsque le salarié a suivi une formation de développement des compétences, l’employeur peut reconnaître ses nouvelles compétences. Il peut ensuite lui proposer un changement de qualification ou encore une augmentation de rémunération. Et ce, si et seulement si ces engagements ont été pris par l’entreprise avant le début de la formations.

Le salarié est libre de démissionner à l’issue de la formation. Attention tout de même, si le contrat de travail comprend une clause de dédit-formation, le démissionnaire devra rembourser les frais de formation engagés par son employeur.